Blason

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26/12/2007

Meme si les mouvements sont terminés, l'information demeure - votre délégué toujours avisé et lève tôt vogue sur la toile à ses heures perdues voilà la 'subtantifique moelle' de ce qu'il en a tiré:

3 volets sur les mouvements étudiants pour mieux comprendre /

BLOCAGES et LOI sur la réforme des UNIVERSITES - VOLET n°1

Aux étudiants, je veux dire...Discours - Valérie Pécresse 16 novembre 2007 "Depuis quelques jours déjà, des universités sont bloquées et dans d'autres, le déroulement des cours est perturbé. Ainsi s'expriment des craintes et des inquiétudes que partagent certains étudiants, pour leur futur, bien sûr, mais aussi pour celui de l'université.Je veux répondre aujourd'hui à tous ces étudiants qui doutent et leur dire quelque chose de très simple, mais d'essentiel : le statu quo n'est pas une solution, pas plus que les blocages.Avec la loi sur les libertés et les responsabilités des universités, nous venons de franchir la première étape d'un projet de très grande ampleur : la refondation de notre université, je dirais même sa renaissance.Il était temps, car chacun le sait bien, elle est depuis vingt ans le parent pauvre de notre système de formation. Il suffit d'entrer dans certains amphithéâtres pour le constater. De même et malgré l'envie de réussir partagée par tous les étudiants, malgré l'engagement de leurs professeurs, nous avons vu, avec l'accession de centaines de milliers de jeunes dans l'enseignement supérieur, ces dernières décennies, augmenter l'échec en premier cycle. Dans certaines filières, les licences et les masters sont désormais loin d'être à eux seuls la garantie d'un emploi.De cette situation est né un sentiment de gâchis et parfois d'abandon, que je comprends. Mais cela ne justifie pas l'inaction, car si nous ne faisons rien, ce sont les étudiants et personne d'autre qui en seront les premières victimes.C'est pourquoi je n'ai qu'un seul objectif : agir, agir, et encore agir, pour que naisse une nouvelle université dont nous serons tous fiers. C'est mon ambition, c'est ma vision de l'avenir des universités et je ne veux pas m'arrêter avant d'en avoir fait une réalité.Car cet espoir, ce n'est pas seulement le mien, c'est aussi celui qu'ont exprimé tous les acteurs de la communauté universitaire : cet été, présidents d'université, enseignants-chercheurs, personnels, étudiants, mais aussi députés et sénateurs, tous m'ont dit leur envie profonde de voir les choses changer, de voir l'université redresser la tête, reprendre confiance en elle et s'affirmer à nouveau comme une formation d'excellence ouverte à tous et un moteur de la recherche publique.Je veux dire les choses très clairement : cette ambition, je n'accepterai jamais qu'elle soit réservée à quelques étudiants. A mes yeux, les universités sont le lieu où se tient la promesse républicaine d'égalité des chances. Il n'en ira jamais autrement : non seulement je ne veux pas de la sélection à l'entrée du premier cycle, mais je veux même qu'il y ait plus, beaucoup plus d'étudiants, et que les difficultés financières ne fassent jamais obstacle à la poursuite d'études. 100 millions d'euros ont d'ores et déjà été prévus pour cela : ils permettront notamment d'étendre le bénéfice des bourses aux classes moyennes et d'augmenter le montant des aides versées à ceux qui en ont le plus besoin. Et les frais d'inscription à l'université resteront fixés par l'Etat. Je le rappelle, ils sont de 165 € pour la licence et de 215 € pour le master.Parce que nous partageons tous cet espoir, je sais qu'ensemble nous allons réussir et changer l'université.D'abord en lui donnant les crédits budgétaires supplémentaires dont elle a tant besoin. Dès 2008, 1 milliard d'euros de plus sera consacré aux universités, et il en ira ainsi chaque année jusqu'en 2012. Au total, grâce à l'effort de l'Etat, le budget des universités augmentera de 50 %, ce qui permettra de transformer profondément le visage des campus, et de proposer aux étudiants des conditions de vie et d'études enfin semblables à celles que connaissent leurs camarades étrangers. Je pense en particulier à la construction et à la rénovation de logements offerts à des prix accessibles, parce qu'être étudiant c'est aussi prendre son autonomie. Dès cette année, c'est 155 millions d'euros qui seront consacrés au logement étudiant.En reconnaissant une vraie responsabilité aux universités ensuite, celle de l'orientation et de l'insertion professionnelle de leurs étudiants.En leur reconnaissant aussi la liberté qui va avec ces responsabilités. C'est ainsi que nous en finirons avec l'échec en premier cycle, en permettant aux universités, et en particulier aux enseignants, d'innover et de mettre toute leur créativité à accompagner leurs étudiants.Tous les moyens disponibles dans la société française doivent s'investir dans le défi de la formation de la jeunesse. C'est pourquoi les universités pourront créer des fondations pour accueillir les fonds des mécènes, des anciens étudiants et des entreprises. Pourquoi les priver d'une ressource à laquelle toutes les universités du monde ont accès ? Mais leurs conseils d'administration, où siègent des étudiants et des enseignants-chercheurs farouchement attachés à leur indépendance, resteront seuls maîtres de l'usage des fonds récoltés. L'Etat continuera de définir le contenu des formations et des diplômes, il s'engagera financièrement aux côtés des universités comme jamais il ne l'a fait. Dans ce contexte, il n'y a aucun risque de privatisation.Voilà la nouvelle université telle que je la vois : vivante, attirante, offrant à nos étudiants des formations de qualité qui leur ouvrent les portes de l'avenir. Une université qui tend des ponts et des passerelles entre filières courtes (STS, IUT) et filières longues, entre les facs et les grandes écoles, réunies dans des pôles de recherche et d'enseignement supérieur. En un mot, une université capable de briller dans un monde où chaque pays rivalise désormais d'intelligence.Aux étudiants, je veux donc dire une seule chose : je compte sur vous pour changer le visage de l'université.

Elle le mérite, vous le méritez"

SOURCE: le site du ministère

BLOCAGES et loi sur la réforme des UNIVERSITES - VOLET n° 2
A Valérie Pécresse, les étudiants veulent dire...Dans une tribune parue aujourd'hui dans Libération, Valérie Pécresse a fait le choix de s'adresser aux étudiants « qui doutent » pour leur « répondre »."La Ministre ne semble pas prendre la mesure du mouvement actuelSi cette tribune de V. Pécresse se voulait un geste d'ouverture, elle s'apparente plutôt à une marque de dédain, d'incompréhension, et surtout à une fin de non-recevoir adressée aux étudiants mobilisés. Aux étudiants qui demandent « du pain », on ne peut répondre « mangez de la brioche » ! En effet, la seule réponse de V. Pécresse se limite à une énième explication du texte de la loi LRU, ainsi qu'à une défense arc-boutée d'un budget 2008 dont tout le monde s'accorde aujourd'hui à reconnaître l'insuffisance et le fait qu'il s'évapore dans le paiement d'arriérés, dans l'inflation ou dans les exonérations fiscales, et qu'il n'accorde presque aucun moyen à l'accompagnement de l'autonomie, à la réussite en premier cycle ou aux aides sociales aux étudiants. Mme la Ministre, les étudiants ont besoin d'être compris, pas de mieux comprendre. Les étudiants ont compris les dangers de la loi LRU, malgré le fait que le gouvernement a cherché à en dissimuler le contenu en la faisant voter en catimini pendant l'été. Les étudiants ont compris que les belles paroles sur la réussite ou l'aide sociale n'étaient malheureusement pas suivi d'effet, notamment sur le plan budgétaire. Les étudiants ont enfin compris que les promesses d'augmentation du budget de l'enseignement supérieur de 1 milliard par an pendant 5 ans devaient être garanties par une programmation des moyens, puisque le budget 2008 ne respecte d'ores et déjà pas ses promesses. Il n'est pas trop tard pour devenir la « Ministre des étudiants » ! L'UNEF appelle à des négociationsPourtant, les réponses à la mobilisation actuelle existent. L'UNEF a appelée la Ministre à ouvrir de vraies discussions sur la base des demandes des étudiants (modifications de la loi, réponses budgétaires en 2008, programmation des moyens, plan pluriannuel pour la réussite et l'aide sociale), comme le gouvernement le fait dans les autres secteurs mobilisés. A ce jour, le Ministère refuse obstinément. En refusant toute négociation, le gouvernement porte la responsabilité de la radicalisation du mouvement.Valérie Pécresse « compte sur [les étudiants] pour changer le visage de l'université ». Les étudiants, expriment aujourd'hui des inquiétudes mais aussi des besoins importants de réforme. Nous comptons donc sur Valérie Pécresse pour ouvrir au plus vite des négociations.Une issue est encore possible.

La balle est désormais dans le camp du gouvernement."

SOURCE: le site de l'UNEF

BLOCAGES et LOI sur la réforme des UNIVERSITES - VOLET n°3
21/11/2007Sur la réforme des universités..."Je dis au gouvernement qu'il ne faut pas gâcher cette bonne réforme, c'est-à-dire qu'il faut l'accompagner des moyens nécessaires pour que les inégalités ne se creusent pas entre les universités.J'ai toujours dit que pour lutter contre l'échec universitaire (40 % des jeunes sans diplôme à la fin de la deuxième année d'université !) il fallait plus d'autonomie et plus de moyens aux universités pour accompagner plus efficacement les étudiants.En revanche, la réforme telle qu'elle est conduite, comme je l'ai précisé, pose de graves problèmes :- l'autonomie sans moyen va creuser les inégalités entre université et les jeunes en ont parfaitement conscience- le problème de l'échec universitaire n'est pas du tout réglé par la réforme- il y a un grave malaise social chez les jeunes étudiants, dont un sur trois souffre de précarité et même de pauvreté. Le pacte présidentiel que j'ai défendu prévoyait :1/ une loi de programmation pour donner à l'université et à la recherche les moyens de l'excellence2/ la création d'une allocation-autonomie pour les jeunes afin de leur permettre de faire leurs études dans de bonnes conditions.

SOURCE: Désirs d'avenir

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